Groupes sanguins (O, A, B, AB)

5/5 (10)

Des Globules Rouges et des Hommes

Existe-t-il un déterminisme lié à notre groupe sanguin ? Nous le découvrirons en décryptant les messages symboliques évoqués dans cette page.

Quelle est l’application de cette dialectique dans la vie courante ? Mais aussi, à plus longue échéance et à méditation plus profonde, quelle est la signification de ce que nous réserve le destin par le biais de la génétique liée aux groupes sanguins ?

En effet, depuis la nuit des temps, les hommes ont été confrontés à cette question cruciale : où réside leur différence ? Certains l’ont portée sur la couleur de la peau, d’autres sur la notion ethnique, les marxistes sur la classe sociale. Mais au-delà de ces considérations discutables, comment expliquer ce qui reste intangible, quels que soient les lieux et les époques, comment expliquer les différentes réactions face à la vie, à la maladie et à leurs divers traitements ? Pourquoi certains patients ont besoin de doses supérieures, plus fortement dosées pour réagir ? Pourquoi, à l’opposé, et chez qui faut-il administrer des doses plus légères ? Pourquoi certains patients réagissent de façon paradoxale ?

Les Groupes Sanguins

Aussi loin que l’on remonte dans le temps, les médecins se sont toujours retrouvés devant cette interrogation : Comment expliquer les différences de comportement et de mental ? Quoi que puissent en penser certains idéologues, face au lois de la nature et de la vie et face aux maladies, les humains ne paraissent pas égaux. Ils ne sont pas identiques alors qu’on leur administre des médicaments identiques et standardisés, et que le milieu dans lequel ils vivent les oblige à la pensée « unique » ! Les médecins, depuis les temps antiques, se sont toujours posé cette question :

Comment expliquer les différences de comportement et de mental ? Le premier des philosophes grecs à essayer de répondre à ces questions, plus connu comme mathématicien que comme médecin, fut Pythagore : né à Samos en 580 av J-C, il établit l’universalité des 4 éléments fondamentaux de la vie, que l’on retrouve partout depuis l’infiniment petit jusqu’à l’infiniment grand, et que l’on retrouve également dans l’Homme : la matière, l’eau, l’air et le feu.

Un siècle plus tard, Hippocrate (459-377 av JC) différencie « les 4 Tempéraments » et les 4 humeurs à l’origine des 4 types de personnalités qui sont : les sanguins, les flegmatiques, les mélancoliques et les colériques. Chaque personne produisait les 4 humeurs, mais la différence de quantité déterminait la différence de personnalité. Les médecins romains reprirent ensuite à leur compte les théories d’Hippocrate.

Pour Galien, médecin des gladiateurs, (131-201 après J.C.), la physiologie humaine repose sur les 4 éléments hippocratiques, la médecine et la physiologie reprennent les mêmes hypothèses que celles des philosophes naturalistes pythagoriciens : quatre éléments fondamentaux entrent dans la composition du corps humain : la matière, l’eau, l’air et le feu, sur lesquels se plaquent quatre caractères (le chaud, le froid, le sec et l’humide) et quatre humeurs : le sang, la lymphe ou phlegme, la bile verte et la bile noire ou atrabile.

Mais, plusieurs siècles avant les Grecs et les Romains, à l’époque de la construction de la Grande Muraille, la civilisation chinoise considérait déjà l’humanité de façon hétérogène : confrontée aux invasions nomades sur son territoire, elle définissait le Nouvel An Chinois à la nouvelle lune située à mi-chemin entre le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps. La tradition Chinoise considérait donc que l’Humanité Chinoise était une synthèse entre deux types de populations, la population Sédentaire qui vit au rythme solaire, et la population Nomade qui vit au rythme lunaire.

Deux millénaires avant les Grecs, à Sumer, dans le « croissant fertile », les premiers chapitres de la Genèse et les mythes babyloniens, évoquent de façon cryptée l’existence de 4 humanités différentes :

  • Le mythe de Adam et Eve dans le Jardin d’Eden, fait référence à l’Humanité d’avant les Écritures, celle de l’Homme Primordial qui vit dans le paradis terrestre selon le modèle du chasseur-cueilleur.
  • Le mythe de Caïn et d’Abel évoque deux humanités différentes qui viennent après  Adam : (« Adam eut deux fils, le premier s’appela Caïn, il fut agriculteur, le second fut Abel, il fut le premier des pasteurs »). Caïn, qui vit selon le mode solaire, symbolise l’humanité sédentaire des agriculteurs. Abel, au contraire, symbolise l’humanité Nomade, celle des pasteurs, au mode de vie lunaire.
  • Seth, enfin, le 3ème fils d’Adam, né après le meurtre de Abel, «  à partir de qui », selon la Bible, « on commença à invoquer le nom de l’Eternel » symbolise l’Humanité Prophétique, celle de la réconciliation et du partage.

Par ailleurs, la diffusion inégale sur la terre des 4 différents groupes sanguins laisse à penser que c’est le mode de vie, et non pas seulement le mode d’alimentation, qui a favorisé tel ou tel groupe sanguin. En effet, sur la planète, c’est là où il y a le plus grand nombre d’individus qui ont vécu ou vivent encore selon le mode de vie primitif que l’on retrouve le plus fort pourcentage d’individus du groupe O…

Toutes les grandes philosophies orientales connaissaient déjà la vraie nature de l’Homme. Plusieurs millénaires avant J-C, les humains étaient donc déjà définis, car c’est au sein des populations sédentaires que l’on retrouve une majorité d’individus du groupe A… Et que c’est au sein de populations nomades que l’on trouve le plus fort pourcentage de B.

Plusieurs millénaires avant J-C, les humains étaient donc déjà définis, de façon symbolique, ésotérique et cryptée, comme l’ensemble de 4 humanités distinctes, aux caractéristiques bien définies :

  • Humanité Primordiale, symbolisée par Adam, qui vit avec Eve dans le Jardin d’Eden, incarnée dans le groupe O
  • Humanité Sédentaire, symbolisée par Caïn, le premier des agriculteurs, incarnée dans le groupe A
  • Humanité Nomade, symbolisée par Abel, le Pasteur, incarnée dans le groupe B
  • Humanité Prophétique, symbolisée par Seth, puis plus tard par Jésus, incarnée dans le groupe AB

Le mythe de Caïn et Abel se retrouve dans les 4 groupes sanguins

« L’homme et la femme étaient tous deux nus et ils n’en avaient point honte. Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que l’Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : “Dieu a-t-il réellement dit : vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?”. La femme répondit au serpent : “Nous mangerons des fruits des arbres du jardin”. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : “Vous n’en mangerez point, de peur que vous ne mouriez”. Alors le serpent dit : “Femme, vous ne mourrez point. Mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal”. La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit et en mangea ; elle en donna aussi à son mari qui était auprès d’elle, et il en mangea. » (Genèse, 2.3)

Le mode de pensée analogique, qui préside aux mythes fondateurs des grandes religions, aux paraboles et aux contes et dictons populaires, permet une explication symbolique du Monde des Humains.

Dans la tradition biblique, on nous apprend qu’Adam, l’Homme Primordial, eut deux fils : Caïn et Abel. Ève conçut d’abord Caïn et dit : « J’ai formé un homme avec l’aide de l’Éternel » (Genèse, 4.1). Puis elle enfanta son frère Abel. Le premier fut laboureur et le second pasteur (Genèse, 4.2). Un jour, dans les champs, Caïn se jeta sur Abel et le tua (Genèse, 4.8). Peu après, Adam féconda une nouvelle fois son épouse qui accoucha d’un fils et l’appela du nom de « Seth » car, dit-elle, « Dieu m’a donné un autre fils à la place d’Abel, que Caïn a tué » (Genèse, 4.25). Enfin, Seth eut lui-même un fils qu’il baptisa « Hénoch », et c’est alors que l’on commença à invoquer le nom de l’Éternel (Genèse, 4.26).

En d’autres termes, la tradition biblique, comme toutes les traditions écrites par ailleurs, répartit, dès l’origine de l’écriture, les hommes en deux modes de vie opposés : les sédentaires cultivateurs d’un côté, et les pasteurs nomades de l’autre.

Adam, qui fut le jardinier du Jardin d’Éden avant sa déchéance, était un chasseur cueilleur des temps préhistoriques, de l’ère pré-scripturale : il récoltait sans effort les fruits sauvages et le gibier que l’Éternel lui avait spontanément mis à sa disposition dans le paradis terrestre.

Hénoch, pour sa part, fut l’ancêtre de Mathusalem. Il devint une grande figure de l’Apocalypse juive. Le livre d’Hénoch forme un ensemble d’exhortations et de prophéties concernant la fin des temps. À ce titre, il symbolise la quatrième humanité et préfigure le premier des prophètes.


ADAM LE PRIMORDIAL

Les images du laboureur (Caïn) et du pasteur (Abel) sont les deux faces opposées d’une même réalité.*(O et A sont les deux faces d’un même miroir, mais A et B sont les faces opposées d’une même vision du monde et de la vie).

Alors que la représentation d’Adam, l’homme primordial à l’époque où l’agriculture et l’élevage n’existaient pas, est celle du chasseur-cueilleur des temps pré-bibliques. Adam est l’homme d’avant les écritures, d’avant les civilisations, d’avant les alphabets et les idéogrammes primitifs.

D’avant le Néolithique en somme. Adam le Primordial est l’archétype du mode de vie préhistorique.

Adam le PrimordialLe mode de vie paléolithique, dans un monde hostile et angoissant, est un mode de survie au quotidien, sans possibilité de prévoir le lendemain. L’instant présent est donc au centre des préoccupations. Dans un tel système, l’individu n’existe pas et ne peut survivre en dehors du groupe qui le transcende.

En permanence occupé sur son territoire à cueillir les plantes sauvages comestibles et à traquer le gibier avec beaucoup d’ingéniosité, de ténacité, de patience et de courage, le Primordial a un sens aigu du réel immédiat et un pragmatisme qui ne permet aucune erreur. N’existant et ne survivant que grâce au groupe, au clan et à la famille, il n’a aucun bien propre et, du coup, n’a aucun sens de la propriété. Son pragmatisme le détache des biens matériels inutiles et superflus. Tout individualisme lui étant interdit, sa soumission, son abnégation et son sacrifice dans l’intérêt du groupe lui paraissent naturels. La mort ne le préoccupe pas car elle fait partie de sa vie où le passé, le présent et l’avenir se confondent.

Cherchant une explication logique à tous les phénomènes surnaturels, il est animiste et polythéiste. Il se sent égal et non supérieur à tous les êtres vivants de son environnement. Il ne domine pas le Monde : il le comprend, communique et négocie avec lui, sans chercher à le changer. Il se soumet aux tabous du groupe, de la famille et des Anciens, ainsi qu’à ceux du Sorcier qui punit de mort tout individu qui transgresse les interdits.

La prédilection du Primordial pour la chasse et l’alimentation carnée le porte aux guerres claniques, où le prisonnier humain est également considéré comme gibier et traité comme tel. Dans le combat, il fuit la confrontation directe. Pour défendre son territoire, il s’évanouit dans la forêt et détruit l’adversaire au moment de son repli, sans se montrer.

Sa survie au quotidien amenuise en lui tout comportement émotionnel individuel. Retenant ses émotions, il ne peut pas se permettre de perdre son temps en spéculations méditatives. Ses arts sont phalliques, gravés sur le Totem, figuratifs et utilitaires. Son domaine n’est pas le temps et il se soumet dans un espace animiste magique où tout est tabou et sacré. Dans la société primordiale, le collectif l’emporte toujours sur l’individu.

Cependant, parfois, dans l’obscurité du fond d’une caverne, loin des regards du groupe, il transgresse le tabou : il fait exception, s’isole et dessine des peintures pariétales colorées. Il représente des animaux mythiques, qui ne sont pas ceux de son quotidien (à savoir ceux de la chasse aux rennes), mais plutôt des bisons, des rhinocéros, des mammouths, des oiseaux, des humains blessés, qui souffrent et saignent. En cela, il annonce la vache sacrée des civilisations pyramidales et solaires de l’Inde brahmanique et de l’Égypte pharaonique, ainsi que l’aigle des peuples nomades.

LascauxIl préfigure la venue de l’Homme. En effet, par cet acte, lui qui n’est rien en dehors du groupe s’évade de sa condition et s’individualise. Alors il échappe à la soumission, se singularise, existe enfin pour lui-même. Par l’Art, l’imaginaire et l’abstraction, il se rehausse à la condition d’Homme, maître de son destin personnel. Dans l’obscurité de Lascaux et d’Altamira, il préfigure déjà ses successeurs, le Sédentaire et le Nomade. Dans la caverne, il annonce l’avènement d’une nouvelle humanité.


CAÏN LE SÉDENTAIRE

Fixé sur sa terre, courbé vers le sol pour le cultiver, l’agriculteur sédentaire délimite des champs, bâtit des maisons rectangulaires en dur, puis des villages qui, avec le temps, deviennent des villes entourées de murailles et des Cités-états[*]. Travaillant le jour et dormant la nuit, il organise le temps selon le soleil et les cycles solaires. De même, il s’oriente dans l’espace par rapport au zénith (c’est-à-dire par rapport au Sud). À l’instar des premiers Égyptiens, des Chinois protohistoriques et des premiers Mayas, il vénère un Dieu qui s’apparente au Soleil. Il utilise les idéogrammes, éléments éminemment matériels, pour s’exprimer et communiquer.

Son alimentation est fonction du produit de la culture des végétaux. Les céréales (riz, blé primitif, maïs, mil), seuls aliments conservés dans des jarres en terre cuite, lui permettent de survivre, même après les récoltes, durant les mauvaises périodes. La domestication progressive des graminées primitives en des céréales de plus en plus nutritives va amener et favoriser le développement des échanges et du commerce, indéniable facteur de prospérité. Cette dernière viendra de la taille des champs et de la paix civile.

Caïn le SédentaireL’agriculteur cherche sans cesse à augmenter ses terres. Pour ne pas être obligé de les partager entre ses héritiers, il doit donc avoir peu de fils, tout en ayant suffisamment de bras pour les travailler. C’est pourquoi, se référant au soleil, source de vie, il est monothéiste, monogame, atavique et esclavagiste.

Ses dieux sont le temps et le soleil qui rythment sa vie, tandis que les fêtes religieuses lui assurent la fécondité du sol. Ses arts sont ceux des sédentaires, positifs et matérialistes, destinés à célébrer sa puissance : l’architecture, la sculpture, la peinture. Le bœuf, le Veau d’Or ou la Vache Sacrée, qui tirent la charrue, et les cornes du bœuf surmontées du disque solaire sont ses symboles.

D’un naturel pacifique, il tient à conserver ce qui a fait ses preuves par le passé et accueille avec suspicion toute nouveauté. Craignant les effets de la guerre sur ses récoltes, il n’est pas d’un naturel belliqueux. Seuls les hommes libres ont le droit de porter les armes. Ils combattent à pied, hoplites en phalanges ou en légion, l’épée droite à double tranchant, le grand bouclier rond en cuir de bœuf et la longue lance.

En temps de guerre, sa stratégie privilégiée est l’attaque frontale, le « rouleau compresseur », qui, par un effet de masse, massacre tout sur son passage, sans respect pour les hommes, la force et le courage qui offrent la victoire dans le combat rapproché ou en duel.

Son imaginaire se cristallise autour de la domination du sol, de l’agrandissement de ses terres par le biais de subtiles tractations et de mariages arrangés, plutôt que par un recours à la guerre qui n’a lieu qu’en dernier ressort.

Pour protéger son espace vital (« lebensraum »), il dresse des murailles, construit des places fortes et se dote de garnisons d’hommes en armes. Il enterre ses morts sur ses terres, afin d’y célébrer le culte des ancêtres.


ABEL LE NOMADE

À l’opposé du sédentaire, en perpétuel mouvement et à la recherche permanente de nouveaux pâturages, le pasteur nomade ne se fixe jamais, ne bâtit rien dans la durée et vit sous des tentes ou des yourtes circulaires qu’il monte et démonte sans cesse.

Veillant la nuit sur les troupeaux, il observe le ciel et les étoiles, ce qui lui permet d’organiser le temps selon des rythmes mensuels et annuels de type lunaire. De même, au cours de ses transhumances, il s’oriente par rapport à l’Étoile Polaire ou à la Croix du Sud.

Ses dieux s’apparentent à l’espace et à la Lune, et ses génies protecteurs aux multiples étoiles. Son alimentation est lacto-carnée et sa richesse lui vient du nombre de têtes du troupeau.

Le pasteur a besoin de nombreux fils pour garder ses troupeaux. Il est donc naturellement polygame. Ses fils et ses bêtes sont sa richesse. Frugal, endurant, sobre, il aime la guerre qui lui donne la possibilité d’occuper d’autres pâturages et de s’approprier de nouvelles bêtes.

Son étendard représente l’étoile et le croissant de lune. Ses arts s’inscrivent dans l’espace par la danse, la poésie et la musique. Son écriture utilise les alphabets, éléments éminemment symboliques traduisant la supériorité de son mental. Son imaginaire se déploie dans le rêve de grands espaces, la lune, les paraboles et les légendes.

Ses animaux fétiches sont : l’aigle et le faucon auxquels il s’identifie, le dragon. L’ibis Thot (le dieu lunaire), le chacal Anubis et le dieu ailé Hermès sont ses divinités. Il est doté d’un esprit curieux, toujours ouvert à la nouveauté, ainsi que d’une mentalité belliqueuse et conquérante, sans cesse à la recherche de nouveaux espaces.

Ses armes sont celles des cavaliers, individualistes et fiers : l’arc et la flèche, le sabre recourbé comme la lune, le cimeterre, la fronde et le casse-tête. Quant à sa stratégie, toujours anticonformiste,  il choisit son terrain pour combattre, frappe quand il se sent fort, se replie en faisant croire à la fuite en cas de faiblesse.

Il utilise la ruse, la razzia, le rapt par surprise dans la nuit. Ainsi, sur l’oasis ou dans les rizières, il détruit ou tue ce qu’il ne peut emporter et, tel un rapace, fonce sur la colonne de soldats ou sur la caravane, n’épargnant personne.

PAbel le Nomadeuis il prend la fuite, disparaissant à cheval, à dos de chameau ou en drakkar, comme dans un rêve.

Souverain, il craint en permanence la trahison de ses proches. Il est prêt à tout pour accéder au pouvoir et pour ensuite le conserver. À cet effet, il s’entoure d’eunuques et de serviteurs de basse extraction qui lui doivent tout.

Craignant le Tout Puissant, punissant tout blasphème, il enterre ses morts sans s’attacher, au gré de ses migrations. En temps de guerre, toujours mobile et insaisissable, c’est un pilleur, un destructeur de l’ordre sédentaire : « rien ne repousse après son passage ». Pendant la paix, avec ses caravanes, il entre en contact, connaît le monde, rencontre. Il ne produit rien mais troque, échange et négocie les objets comme les idées.

Comme il l’est écrit dans la Genèse, la Terre a été donnée aux Hommes : agriculteurs et nomades possèdent la Création. Ils se sentent supérieurs à tous les autres êtres vivants et prêts à dominer le Monde.


SETH LE PROPHÈTE

Il est le premier des Inspirés du Divin, l’archétype du Prophète, du Surhomme, du Héros. Il est le premier Témoin de ce qu’il y a de Sacré en l’Homme. Par lui, en entretenant avec Dieu une libre relation de soumission et d’amour, le Prophète devient l’intermédiaire entre Dieu et les autres hommes (les Primordiaux, les Sédentaires et les Nomades). C’est donc à ce stade ultime que le Sacré entre dans le quotidien de l’Homme.

Le groupe AB contient en lui-même A et B. Ceci est essentiel pour comprendre ultérieurement la psychologie de AB.

Issu de l’union du Sédentaire et du Nomade, il est possible d’en déduire que le groupe sanguin AB est l’aboutissement d’une longue adaptation de l’Homme depuis ses lointaines et obscures origines primitives jusqu’à la période « historique » située, d’après les historiens, au 6e siècle av J-C.

L’apparition du groupe sanguin AB dans l’histoire de l’humanité est en effet un phénomène récent. C’est à partir de l’analyse d’os et de tissus mous de momies que les archéologues ont pu en déterminer le groupe sanguin. Les momies les mieux conservées au monde ont été retrouvées en Chine dans les années 70. Leur incroyable état de conservation était tel que les archéologues chinois les ont appelées les « momies fraîches », car elles n’avaient pas l’aspect desséché des momies égyptiennes, mais bien une réelle souplesse du cerveau, des membres, de la peau et des viscères.

En 1972, près de la ville de Shangsha (dans la province du Hunan), une « momie fraîche » dans un état exceptionnel a permis de réaliser aisément des analyses. Il s’agissait d’une femme de l’aristocratie chinoise, épouse du Prince de Daï et morte vers 160 av J-C. Son groupe a pu être retrouvé : elle appartenait au groupe AB. Deux ans plus tard, à Mawangdui (à 300 km au Nord de Jingzou), une momie similaire a été découverte dans les mêmes conditions de conservation. Le personnage embaumé se nommait Su-Hi, était magistrat et décédé en 167 av J-C. Son sang, qui a également pu être analysé, était du groupe AB.

Le témoignage de ces deux momies tendrait donc à prouver que le groupe AB existait déjà à cette époque. De même en ce qui concerne les traces de sang retrouvées sur le « Suaire » de Turin – elles appartiendraient au groupe AB.

A l’opposé de notre ancêtre O Ötzi, le chasseur-cueilleur retrouvé dans les glaciers fondus des Alpes 5000 ans après avoir été assassiné d’une flèche dans le dos, le groupe AB se serait développé à un moment-charnière de l’histoire de l’humanité, aux alentours du 6e siècle av J-C, à une époque de grands bouleversements qui concernèrent toutes les civilisations.

En effet, durant cette période, en Chine, les doctrines de la tradition primordiale de la période « légendaire » se sont divisées en deux orientations séparées : le Taoïsme de Lao-Tseu (uniquement réservé à l’élite) et le Confucianisme (destiné à tous).

Chez les Perses apparaît le Mazdéisme de Zoroastre et, en Inde, le Bouddhisme. Dans l’histoire d’Israël, cette ère correspond à la captivité du peuple juif à Babylone où, en l’espace de 70 ans seulement, il sera contraint de tout oublier (de ses traditions à son écriture) et où va commencer la Diaspora. C’est également à cette date que débute la période historique de la fondation de Rome. Parallèlement, en Grèce, on assiste à l’apogée de la civilisation hellénique, alors que l’Égypte et Babylone tombent dans la décadence.

Ce moment-clef du 6e siècle av J-C voit surgir une grande vague d’idées nouvelles, ainsi qu’un mode de vie et de pensée, qui emportent le passé. Un nouveau cycle va donc entraîner, jusqu’à la fin du Moyen Âge, une dynamique incluant le Christianisme et l’Islam.

À ce changement de cycle correspond donc un homme nouveau, prophétique, symbolisé par le groupe est AB. Dans la société « prophétique », l’individu prime sur le collectif.

Du grec « prophétès », le Prophète interprète la volonté des dieux. Il est l’archétype des Inspirés du Divin, l’intermédiaire entre l’Homme et les Dieux. Il préfigure toute la lignée des guides spirituels de l’Humanité : Prométhée, Isaïe, Élie, Moïse, Manès, Zoroastre, Orphée, Bouddha, Pythagore, Jésus et Mahomet.

Il est le Siegfried des Nibelungen ; le roi Arthur des légendes celtiques. Il porte un message d’universalité et, par son exemple, montre la voie de l’Humain.

À partir de lui, l’Homme, par son âme, se différencie de la Création. Il est l’inspiré du Ciel et, détaché des biens matériels, n’est pas de ce monde. Il est le référentiel, la boussole qui permet aux hommes de s’orienter.

[*] Notons ici que, dans la Bible, il est écrit que les descendants de Caïn créèrent la première ville.


Humanité :

Primordiale Sédentaire Nomade Prophétique

Biblique :

ADAM : l’homme du paléolithique CAIN : le premier agriculteur ABEL : le premier  pasteur SETH-ENOCH

EVE : Annoncent l’Homo Religiosus [1]

Dynamique :

Genèse Croissance Chute Renouveau

Groupe sanguin :

O  (oo) A (aa) [4] B (bb) AB (ab)

Psychologie :

Celui de O

 

Celui de A si (aa)

Celui de A et de O si (ao)

Celui de B si (bb)

Celui de B et de O

si (bo)

Celui de AB

 

Nature :

Originel Fixé migrateur Dernier venu

Antigénique :

(structure sur la membrane du globule rouge)

Les Agglutinogènes [2]

Pas d’antigènes de surface Antigènes de surface A Antigènes de surface B Antigènes de surface A et B

Anticorps :

(plasmatiques circulants)

 

Anticorps anti-A et anti-B Anticorps anti-B Anticorps anti-A Pas d’anticorps
Les Agglutinines Rejette A, B et AB

n‘accepte que son propre groupe

Accepte A et O rejette B et AB Accepte B et O rejette A et AB Accepte O, A, B, et son propre groupe

Transfusion (sang) :

Donneur universel, se donne à tous O et A compatibles O et B compatibles Receveur universel, ne donne à personne d’autre que lui

Signification transfusionnelle :

Donne : toléré par tous

Les autres (A, B et AB) l’empoisonnent

Empoisonné par B et AB

Ne supporte que A et O

Empoisonné par A et AB

Ne supporte que B et O

Reçoit, mais empoisonne les autres (O, A et B)

Ne tolère que lui seul

Conséquence psychologique :

Accepté par tous Incompatible avec B et AB Incompatible avec A et AB Rejeté par tous

Incompris

S’entend avec tout le monde

 

Ne s’entend qu’avec A et O

 

Ne s’entend qu’avec B et O

 

N’est compris que par ceux qui lui ressemblent

Filiation :

2 parents O

Parent A (ao) et parent B (bo), deux A (ao)  ou deux B (bo)

Parents O, A (aa) ou (ao), AB ou B (bo) Parents O, B (bo) ou (bb), AB et A (ao) Parents AB

Parent A(aa) ou (ao) avec B (bb) ou (bo)

% Europe du sud :

45% 45% 8% 2%

Chronologie :

Les premiers Les seconds Arrivés ensuite Les derniers venus

% Extrême-Orient :

35% 30% 25%* 10%

Chronologie Asie :

Les premiers Les troisièmes Les seconds [3]

 

Les derniers venus

Caractéristique fondamentale :

Vulnérable : Cherche la protection Dominant : Veut le pouvoir Indépendant : Anticonformiste, Exige la tolérance Réconciliateur : Propose la solution

Mode alimentaire :

Fructo-carnivore Fructo-végétarien Lacto-carnivore Diversifié

Mode de vie :

Chasseur-cueilleur Agriculteur Pasteur urbain

Nutrition :

Viandes maigres, végétaux peu sucrés Légumes verts, racines, fruits céréales, peu de viande Produits laitiers, viandes séchées De tout

Habitat :

La caverne La bastide La tente la yourte La ville

Mentalité :

Paléolithique Sédentaire Nomade Civilisée

Comportement :

Grégaire Statique Migrateur, Envahisseur Dualiste

Au quotidien :

Donne, écoute, généreux, esclave, craintif, vassal Conserve, affirme, thésaurise, esclavagiste, pacifique, suzerain Échange, Suggère, Dépense, Marchand d’esclave, Belliqueux, Conseiller Synthétise, Réconcilie, Ne compte pas, Émancipateur, Arbitre, Guide

Qualité :

Fée, chevalier, fait confiance, inspire confiance, s’intègre, aime la solitude, craint d’être exploité, ordonné, modeste Reine, roi, rejette, fait peur, fait fuir, aime être entouré, craint d’être humilié, désordonné, se met en avant Déesse, troubadour, séduit ou abuse, fait rêver, attire, subjugue le groupe, craint d’être haï, soigneux, maître du jeu Égérie, maître, incompris, fait réfléchir, se distingue, sert de repère, craint d’être incompris, détaché, se situe au dessus

Naturel quand :

Narcissique Orgueilleux Énigmatique Indulgent

Tendance à la :

Soumission Dominance Transgression Tentation

Vis-à-vis de l’autre :

Propose

Entraîne par son exemple

Impose

Mène par sa personnalité

Sous-entend

Subjugue par ses promesses

Indique la solution

 

Se défend par :

Arrogance Insolence Ambivalence Indifférence

Dans le quotidien :

Se dévoue, sert, pragmatique, réclame la reconnaissance, toujours disponible, implore Se fait servir, idéaliste, impose le devoir, intolérant, impose Exige la soumission, réaliste, prône la liberté anticonformiste, exige toutes les tolérances, ne se sent pas redevable Se sacrifie, visionnaire, propose l’Humanité, clairvoyant, propose à tous

Si souffrance :

Rentre dans sa coquille, se replie dans sa caverne ou à la cime des arbres, se satisfait de peu, se tait, écoute, sème Se mure dans sa citadelle, se replie dans son bunker moral ou sa tour d’ivoire, peur de manquer, dit et pérore, n’écoute pas assez, engrange Adopte un profil bas, fuit dans l’espace le vent et les étoiles, valorise, contredit et argutie, enregistre tout et n’oublie jamais, commerce Porte sa croix, renonce à son destin et se comporte comme un A ou un B, rassemble, prédit, parle au nom de tous, récolte

Nature profonde :

Patient Impatient Sait attendre Attendu

Craint d’être :

Instrumentalisé Humilié Haï Martyrisé

Se protège par :

La révolte ou la fuite Fait front Se dissimule Se détache

Réaction :

Ronge son frein Explose Sourit et glisse des mains. Ne cherche pas à plaire

Fragilisé par :

La dépendance La repentance La stigmatisation Le renoncement

Défaut :

Conteste Écrase Envenime Terrorise, quant il est A, ou trahit ses idées quant il est B

Nature profonde :

Besoin de protection Protège Négocie Arbitre

Mène sa guerre :

Du  harcèlement (guérilla) Du rouleau-compresseur Suscite l’agression, puis se fait passer pour la victime Cherche à faire la paix (quant il est AB)

Si faiblesse :

Disparaît S’accroche sur ses positions Se replie Se rend pour épargner les siens

Le dos au mur :

Préfère mourir que de se rendre Se rend Pactise et change de camp Accepte le Destin

Après le conflit :

Oublie Passe l’éponge N’oublie jamais absout

Mène l’amour :

(les hommes)

Du chasseur de gibier Du monogame

(monogame successif éventuel)

Du polygame jouisseur Renonce au nom de ses idées

Jusqu’à trouver :

Sa fée Sa reine Sa déesse Son égérie

Manière d’aimer :

Physique, cherchant la performance Sublime, met la femme sur un piédestal Cherche toujours la femme idéale

Une femme dans chaque port

Renonce au nom de ses idées

*A moins qu’il préfère se comporter comme un A ou un B

La femme a :

Du charme De la personnalité De la séduction Du charisme

Peut subir son sort :

Gibier pudique rêvant au prince charmant Protectrice qui attend son chevalier servant Inaccessible, fait perdre la tête en enjôlant [5]

[2]

En couple la femme :

Se tait et se dévoue jusqu’à une certaine limite Peut vouloir porter la culotte Séduit et enchante Se sacrifie

A la maison :

La fée du logis La reine-mère La Divine [6]

Symbole de son pouvoir :

La baguette magique, le carrosse La couronne, le soleil, le carré L’étoile à cinq branches, le pentacle, la lune, le cercle L’hexagramme, l’étoile à 6 branches, la croix orthodoxe

Elle ou lui :

Aime son intérieur, ordonné(e), perfectionniste, sens de l’organisation, ne compte que sur elle (lui), « Laisse-moi faire, je le ferai mieux que toi ! » Préfère se réaliser à l’extérieur, approximatif(ve), se fait aider, « Armons nous et Partez ! » [7] Sa vie est un rêve !, ne se sent pas redevable, « Pour les obsèques, une messe est possible » [8] Son royaume n’est pas de ce monde, n’existe que par ses disciples, « Le Sage n’affirme rien ! » [9]

Point faible :

Ne sait pas déléguer et n’y arrive pas, peur de mal faire, prévoyant mais manque de recul Délègue trop et perd le contrôle, fait trop confiance aux autres, imprévoyant mais voit avec recul Ne fait confiance qu’à lui même par crainte de la trahison, voit loin Tous doivent lui faire confiance, voit tout

Si conflit :

Veut savoir, est à l’écoute Ne veut pas savoir : « c’est ainsi, un point c’est tout ! » D’accord avec tout le monde Résout le problème

Elle ou lui :

Fait la sourde oreille  Fonce aveuglément Ne se compromet pas Annonce
  « Gentil, on peut l’embêter longtemps, car il cesse d’écouter quand on l’embête » [10] « Gentille, mais il ne faut pas l’embêter trop longtemps » [11] « Diplomate, s’y frotter avec prudence ! » [12] A son contact, les disciples y voient plus clair : (élément FEU)

Comportement :

Sens pratique, précis, procédurier, tatillon, réfléchit avant d’agir, toujours débordé, souvent en avance, jamais en retard, patient Bon sens, approximatif, superficiel, agit d’abord puis réfléchit, lent, souvent en retard, n’aime pas attendre, impatient, fait attendre

 

Propose à contresens du monde sédentaire, soupèse et laisse mûrir, sait attendre, attentiste Éclaire en expliquant la contradiction, sait d’avance, attendu, désiré par ses disciples

Façon de s’habiller :

Sens de la façade, netteté, conforme Se soucie moins de sa mise, un peu négligé(e) Façon « artiste romantique » faussement négligé, non conformiste Indifférent et détaché des considérations matérielles

Rythme journalier :

Plutôt du matin Plutôt du soir Plutôt de la nuit Hors du temps

Aspect physique :

Fait plus jeune que son âge Vieillissement plus précoce Son âge Sans âge

Points faibles :

Le neurologique Le métabolique Le lymphatique Le mental

En vieillissant, attention à :

Le diabète, la thyroïde La tension, l’artériosclérose Les maladies des plaisirs et de la nuit La mélancolie

La santé :

Résistant Fragile Endurant Oscillant entre A et B, entre endurance et fragilité

Métabolisme cellulaire [13] :

Fonctionne trop, « comme un poêle qui tire trop  et surchauffe » Fonctionne au ralenti : fait « des cendres et de la fumée » En équilibre Déséquilibré entre A et B

Tombe malade :

Quand il en fait trop Quand il n’en fait pas assez Rarement malade Santé à surveiller

Il faut alors :

L’apaiser Le stimuler L’équilibrer Lui ramener les pieds sur terre

Aliments à éviter :

Les sucres rapides et lents Le sel et les viandes Volailles et fruits de mer, soja et légumineuses Ceux de A et B

Type psychanalytique :

Plutôt oral Plutôt anal Plutôt œdipien Plutôt cérébral

Type homéopathique [14] :

Plutôt sycotique Plutôt psorique Plutôt luétique Plutôt tuberculinique

Les courbes d’excitabilité neuro-musculaire :

Courbes basses

Alcalose

Courbes hautes

Acidose

Courbes moyennes

Équilibre

Courbe métabolique haute comme A

Courbes neurologiques moyennes comme B

Se prend pour :

Mère Térésa

L’abbé Pierre [15]

Le Roi Dieu Le Messie

 

  Garde les pieds sur terre Cherche sa place au soleil Scrute les astres Annonce l’Homme

Les compatibilités :

O avec O : l’entente parfaite. Mais, tous les deux vulnérables, risquent le repli dans leur caverne

 

A avec O : la dialectique du Maître et de l’Esclave B avec O : mené par le bout du B ! AB avec O : Adam et Eve : le grand dessein se réalise
  O avec A : la bonne complémentarité A avec A : la guerre des chefs B avec A : ce sera bien s’ils ont un enfant O et un AB AB avec A : ils risquent de concevoir un Roi, un Dieu ou un Prophète !
  O avec B : la bonne entente A avec B : s’ils s’entendent, quel destin exceptionnel! B avec B : « je t’aime, moi non plus » AB avec B : le Nomade reprend son bâton de pèlerin
O avec AB : les deux extrêmes se rejoignent A avec AB : le Roi écoute le Prophète B avec AB

Le prophète est séduit

AB avec AB : il y en a peut être un de trop !

Prédispositions sociales :

Le devoir : Aime servir, entraîneur d’hommes Le pouvoir : N’obéit que s’il admire, meneur d’hommes La tolérance et la liberté : N’obéit qu’à lui même La maitrise du destin

Prédispositions professionnelles :

Plutôt techniques et pratiques Plutôt directives Plutôt spéculatives Prédisposé aux fonctions exceptionnelles

Épanouissement dans :

Métiers de précision, d’autorité et de dévouement social, réalisation, disponibilité, approfondissement, compétence technique, perfection Métiers de pouvoir et de meneur d’équipe, conception, projection direction Métiers de séduction, de médiation, de rêve et de plaisir, commercialisation, échanges, relations humaines, finance, diplomatie Métiers humanitaires et charismatiques, les qualités de A et de B

Se réalise pas si :

Retourne au fond de sa caverne Reste au bas de l’échelle, ou se réfugie dans sa tour d’ivoire N’ose pas transgresser l’interdit Reste inutile, anonyme et sans disciples

L’enfant :

Plein de vie Moins vif que O Différent A part

Sa santé :

Souvent excellente Quelques problèmes de croissance ou de digestion Grandit en passant inaperçu, [16]
  Sage, solitaire, s’amuse seul, besoin d’exercice Sage, plus statique, à l’aise en société, joue en groupe Difficile à cerner parle peu et écoute A part
  Très sensible à l’injustice, souffre en silence Manifeste sa souffrance Intériorise mais n’oublie jamais [12]
  Peur d’être coupable Rejette la faute sur les autres Craint la trahison Peur d’être incompris

A l’école :

Apprend ses leçons par cœur par peur du maître ou des parents Craint moins l’entourage et compte déjà sur sa personnalité Sûrement le plus intelligent de tous [12]

Situation délicate :

(Enfant et adulte)

Ne ment pas, n’aime pas mentir, ment avec maladresse Ment avec aplomb, mais se sent coupable Ment sans mentir, ne se fait jamais prendre au dépourvu [12]

Sous la torture :

(adultes)

Meurt sans avouer

(car métabolisme résistant)

Risque d’avouer avant de mourir (car métabolisme défaillant) Désoriente le tortionnaire et s’en sort. (car métabolisme endurant)

Face à la mort :

L’intègre comme une évidence L’accepte comme une fatalité La redoute en permanence L’attend comme une délivrance

 Étudiant :

Sait tout à fond et ne fait pas d’impasse Apprend plus superficiellement : se limite aux questions qui lui paraissent les plus importantes Comprend tout, tout de suite [12]

A l’examen :

A l’examen, sait tout et donne aux copains la réponse aux questions Compte toujours sur un O pour ses impasses Compte sur sa séduction, son charme et son sourire à l’oral [12]

Vers quoi l’orienter :

Valoriser ses capacités pratiques et d’analyse

Si c’est une fille, fera une parfaite assistante de direction, infirmière, personne de confiance

Ne pas l’orienter vers un métier d’obéissance passive

Privilégier le conceptuel

Les relations publiques sous toutes leurs formes

Fera toujours rêver, quelque-soit son domaine.

Son entourage professionnel et familial doit comprendre qu’il est destiné à des responsabilités hors du commun

S’il fait l’ENA

Dans un ministère ou une grande administration Passera au privé, patron d’une grande entreprise Dans le monde politique ou la haute finance Il risque de démissionner !

Type de métier particulièrement adapté [17] :

Fonctionnaire, soldat, officier, chirurgien, dentiste, infirmière, informaticien, horloger, chimiste

Mécanicien, artisan, spécialiste en tout

toute profession collective, juriste, prof de sport, fleuriste, expert-comptable, clerc de notaire, enseignement etc.

(De grands soldats et  de grands sportifs furent O)

Patron, Chef d’entreprise, chef de bande, officier, généraliste en tout, propriétaire terrien, profession hiérarchisée, théoricien, (Einstein était-il A ?) Diplomate, homme politique, stratège, libéral, comédien, marchand, journaliste, avocat, justicier, financier

Médiateur dans tous les domaines

Métiers de la beauté, de la nuit et des plaisirs. Renseignements psychanalyste, (Freud était-il B ?)

Envoyé spécial

Témoin

Arbitre (dans tous les domaines)

Enseignement supérieur

Homme d’État

Le peintre :

Peint ce qu’il voit, figuratif, naïf, académisme Peint ce qu’il aimerait voir, académisme, va vers l’abstraction Se libère de l’académisme, transgresse les classicismes, propose des voies nouvelles [18]

Type de société :

La société Primordiale vit en vase clos et en autarcie La société Sédentaire est paisible et fermée, ayant besoin de la paix pour ses récoltes La société Nomade est ouverte, violente, en guerre perpétuelle, tiraillée entre nomadisme et sédentarisation La société Prophétique réconcilie et transcende les communautarismes

Évangélistes :

Marc Luc Jean Mathieu

Symbole :

Le Lion Le Bœuf L’Aigle et le Serpent ; l’Abeille et le Scorpion L’Homme

Nature :

La Matière Le Végétal L’Animal L’Humain

Essence :

La Racine La Feuille La Fleur Le Fruit

Les éléments :

Le premier : Eau Le second : Terre Le troisième : Air Le dernier : Feu

Vertus cardinales :

Prudence Force Justice Tempérance

Ages :

Age d’or Age d’argent Age d’airain Age de fer

Force cosmique :

La Génération La Négantropie L’Entropie La Régénération

Force cyclique :

La Genèse La Croissance La Décadence Le Renouveau

[1] « Tu ne tueras point »

[2] Consulter en annexe les explications sur la transfusion sanguine.

*Dans certaines régions du Lac Baïkal, de Mongolie et d’Inde du Nord, la proportion peut atteindre 50%.

[3] Cette différence d’apparition  entre les Nomades et les Sédentaires en Extrême-Orient au delà de l’Himalaya pourrait expliquer pourquoi les asiatiques ont un comportement mental souvent opposé à celui des occidentaux. Alors que dans la Bible, Caïn naît avant Abel) les Sédentaires apparaissent avant les Nomades),  il semble qu’en Mongolie, les Nomades, plus nombreux,  soient apparus avant les Sédentaires. Dans ces conditions, pour les asiatiques, le Mythe de Caïn et Abel ne peut pas tout expliquer dans la dialectique des groupes sanguins.

[4] Ne pas oublier que les descriptions ci-dessous concernent des profils de A (aa) et B (bb). Dans le cas où l’on a affaire à un A (ao) et un B (bo), le profil se mitige de o et de a pour A (ao) et de b et de o pour B (bo).

[5] Devant le très petit nombre existant de AB, prière de contacter l’auteur par le biais de l’éditeur pour des témoignages personnels améliorant les recherches.

[6] Devant le très petit nombre existant de AB, prière de contacter l’auteur par le biais de l’éditeur pour des témoignages personnels améliorant les recherches sur les groupes sanguins.

[7] Citations célèbres d’hommes politiques du passé.

[8] Idem

[9] Carnéade de Cittium 2ème siècle av JC.

[10] Témoignage personnel d’une gentille A mariée avec un gentil O.

[11] Idem

[12] Idem

[13] Consulter en annexe les notes sur l’Excitabilité Neuro-musculaire.

[14] Pour les non-homéopathes, consulter un ouvrage sur les constitutions homéopathiques.

[15] Célèbre prêtre français qui s’engagea à partir de l’hiver 1954 contre la misère en créant « les compagnons d’Emmaüs ».

[16] Les enfants AB étant tellement peu nombreux, prière aux parents de contacter l’auteur pour faire progresser les recherches.

[17] Ne pas oublier que pour tout  métier comme dans tous  les actes de la vie courante, chaque personne aura sa manière de réagir, selon le profil du Primordial, du Sédentaire, du Nomade ou du Prophétique, c’est à dire en fonction de son propre groupe sanguin O, A, B et AB.

[18] L’auteur attend de rencontrer des peintres AB.

Le rédacteur de cet article est Jacques Laurent, Docteur et auteur d’un ouvrage sur les groupes sanguins. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter son site internet : 4humanites.com

Merci de donner votre avis